Les miennes

Toutes les expressions que je me suis fait chier à mettre quand le site a démarré, à savoir en 2001 (ssssa mmmère)

  • À donf
    Verlan de « à fond ». En fait, ça veut dire qu’on est carrément à la toque, quoi. Ça peut aussi s’écrire « adonfe », d’après ma mère, qui est quand même prof de Français, et donc je lui dois le respect. Voir aussi « à la toque », « au taquet », « le pied dans le phare », etc…
  • A la toque
    de l’expression «à toc», qui veut dire plein, parce que quand le réservoir était plein, la jauge faisait «toc» sur le haut du réservoir. Aaahh, ça vous la coupe, hein ? Un peu de culture, ça fait pas de mal. Moi je l’utilise quand je veut dire à donf d’une autre manière.
  • A la tu flippes

    ça c’est une expression de mon pote Fred à qui je doit le respect because il me dose grave en VTT, qui veut dire «très très cher».
    Exemple, il a fait le tour du monde en VTT, et un jour il a été invité à bouffer chez quelqu’un qui avait un peu beaucoup des sous, et donc à table y’avait des couverts «à la tu flippes» (donc en argent).

  • Aaaaah oui mais là, je crois que ça va pas être possible
    pour avoir la prononciation exacte, achetez l’album «essence ordinaire» de Zebda. Ca veut dire que ça nous arrange pas, en plus long.
  • Ach Zooo !
    expression Allemande pour tout dire. De «ah bon d’accord» à «ah ouais ?» en passant par «passe moi le sel qui est derrière la moutarde s’il te plait Alphonse», c’est très répandu dans ce charmant pays ou on pratique régulièrement la «Kolossale rikolateuh»
  • Arrrrh, va paaas !
    expression très employée par Alain de Greef pour signaler qu’il y a un problème.
  • Au taquet
    ça les gars, les voileux peuvent le comprendre de suite. Quand sur un cata ou un 470 t’es réglé tip-top et que t’as les écoutes aux taquets (je veux dire par là que les bout de ficelle qui servent à régler les voiles sont coincées dans des taquets coinceurs), eh ben tu bourres comme un salaud et c’est bon.
  • Baston
    quand le vent est top fort, que les vagues sont overmast, on peut dire que ça bastonne à donf.
  • Big Porc
    à l’origine expression sympathique pour désigner ses meilleurs amis qui font partie de la crème des lâcheurs de caisse de l’hémisphère Nord. Après un voyage en bateau, ça désigne aussi les gros enculés qui ne respectent rien et qui jettent leurs canettes de bière par dessus bord (pour comprendre cette dernière définition, allez voir mon site de grand voyageur).A utiliser avec prudence, donc.
  • Blague
    à hurler avant de se faire péter la gueule pour exprimer le fait que ce qu’on vient de dire, c’était rien que pour de rire. Exemple : «putain t’es bonne toi, je te pèterais bien la rondelle… BLAGUE !» sachant très bien qu’on le pense vraiment, en fait..
  • Blaster
    un truc qui blaste à donf, c’est un truc qui envoie le bois bien grave.
  • Bois
    matériau qu’on envoie (cf. envoyer le bois). Le mot bois est dans un nombre impressionnant d’expression Françaises, ce qui me donne l’occasion de lancer un grand jeu-concours pour tester votre intelligence expressionnelle. PARTICIPEZ !!
  • Bourrer
    superbe verbe utilisé autrefois pour les pipes (bourrer sa pipe). Maintenant que les moeurs ont un poil évolué, notamment grâce à Tabatha Cash, on utilise ce verbe dans tout un tas d’autres expressions subtiles zé délicates, comme «bourrer sa copine», «je vais te bourrer ta sale gueule» ou «se bourrer la gueule» (et les expressions dérivées «être bourré comme un âne, comme un coing, comme un ours, etc..»). On l’utilise aussi en planche pour dire qu’on va très vite (bourrer comme un malade). Quand au mot pipe, il est passé dans l’expression «tailler une pipe» ou «faire une pipe», qui semble être beaucoup moins compliqué que bourrer une pipe, puisque les blondes y arrivent très bien.
  • Brafougne
    grosse baston de Mistral.
  • Ça craint la bête
    «c’est pas cool ton truc» version ma sœur (qui est à poil sur la pochette de mon album)
  • Ça m’arrange pas, là
    c’est juste un moyen de dire qu’on est pas trop d’accord avec quelque chose. Exemple : vous avez votre petite nièce ou votre petit neveu sur les genoux : «Aaaaah, oui mais là si tu me chies dessus, ça va pas m’arranger». Autre exemple, votre patron vous demande de venir bosser Samedi : «ben oui mais en fait ça m’arrange pas, là..»
  • Capter
    comprendre. Exemple : «les femmes, j’y capte que dalle», ou «je capte autant en mécanique qu’en femmes», pour mon pote Pig. Ne pas confondre avec l’expression des temps modernes «oui mais là j’ai qu’une barre, je capte pas, ça va couper», utilisée par les portablophiles.
  • Caribou
    expression du Québec pour dire tout et n’importe quoi. En Français, ça s’appelle une interjection, je crois. «Caribou, c’qu’il parle bien le Manu !»
  • Ce n’est pas sale
    en général suivi de «on peut en parler, donc». c’est une phrase pompée au Doc de chez une radio de jeune qui sévissait dans une émission ou les jeunes parlaient de leur problèmes sexuels. Et le Doc, imperturbable, pouvait sortir des phrases du style «oui, donc tu as des pustules sur la verge et ton amie refuse de te faire des fellation, c’est ton corps qui change, ce n’est pas sale, on peut en parrrrler, donc.» Il est fort, ce Doc.
  • Chibre d’âne
    énorme bite. Le chibre, c’est la bite en Marseillais.
  • Comme il s’la pète, lui
    équivalent de «ouahhh, vé comme y fait le mac, lui !» …..Hein ? Comment ça, c’est pas une explication ?
  • Cong
    expression Marseillaise bien connue, la plupart du temps précédé d’un «Woh, fatche de» ou «Woh putaing» ou tout simplement «Woh», mais dans ce cas, à Toulouse on exagère sur le dernier mot, ce qui donne «Woh coooooon !». En fait, ça veut tout simplement dire «Woh, putaing» (humour, donc…)
  • Crocodile proof
    ça vient de la vieille pub Décathlon pour ses sacs à dos. Quand un truc est crocodile proof, c’est que c’est du costaud.
  • Daissu
    orthographe modifiée du mot «déçu» pour qu’il soit prononcé comme il se doit. «p’tain chuis daisssu !» Peut s’utiliser dans les mêmes circonstances que «gâché».
  • Dauber
    «putain ça daube ici», c’est quand ça pue. Voir aussi «ça shmoute», «ça sent le fennec» ou le poney, au choix. on peut rajouter «grave» à la fin, pour quand c’est moi qui lâche une bonne caisse.
  • Deehhaaahh !
    cri débile poussé après une blague douteuse ou un jeu de mot limite. En général suivi de «t’as compris ?»
  • Défracté
    état moléculaire assez piteux, après une bonne murge, un superbe cône ou une énorme session de planche de 8 heures. «p’tain, chuis défracté complet, man»
  • Dégun
    «personne» en Marseillais. Nous à Marseille, on craint dégun.
  • Doser
    doser un mec, c’est lui mettre une grosse rouste. Par exemple en planche, je dose tout le monde avec ma 6.5 et mon gun de slalom. Ca veut dire que je suis le plus rapide, en fait. Alors les mecs y disent «Comme y m’a dosé, lui !»
  • Eclater
    petit mot à placer un peu partout pour exprimer une défractation importante ou éventuellement pour signifier à un type qu’il dit n’importe quoi. Exemple : «Le Pen au 2eme tour ? non, mais là t’as complètement éclaté mon gars…»Mais en général, on l’utilise pour dire qu’on s’est trompé. « tain, j’ai tourné à droite au rond-point, j’ai éclaté grave sa mère»
  • Eincouléééé
    «enculé» avec l’accent Marseillais. Pour signaler un truc qui pète sa mère.
  • Elle en pète
    on dit ça d’une fille qui est folle de toi.
  • Enculadarastaflagadassé
    version longue de «enculééé», pour signaler un truc qui envoie le bois. Entraînez vous à le dire super vite, pour voir…
  • Enculé
    deuxième définition de Big Porc (version péjorative). Peut s’utiliser avec «de ta mère» à la fin, mais là, c’est vraiment pour les gros enculés.
  • Encule un mouton
    expression mythique guignolesque, à utiliser quand on ne sait plus quoi dire pour se sortir d’une situation difficile. Exemple : «Michael call, heuu personaaaageuh, humour, décalaaaageuh, canal plus, heuuu encule un mouton…». Pour expliquer pourquoi on rentre à la maison complètement bourré à 3 plombes du mat et qu’on se sent obligé de gerber dans le lit: «Pub Irlandaiiiis, heuuu, boucoup guiness, heuuuu, trop trop forts ces gars lààà, heuuu, oui mais non mais, heuuuu encule un mouton.» Et là, vous pouvez vous endormir sereinement, l’excuse sera passée nickel.
  • Envoyer le bois
    expression PHARE de ce site. Ca veut tout dire. Une fille qui envoie le bois, c’est qu’elle est top bonne, ou qu’elle passe les duck-jibes mieux que toi. Un truc qui envoie le bois, c’est qu’il est en général total classe. Oyé oyé mes amis, lâchez-vous et utilisez cette expression à tours de bras pour porter la bonne parole à travers le monde. Je l’ai déjà fait passer sur l’hémisphère Sud, en espagnol ça donne «manda la madera, boludo !». l’expression vient du pays Basque où les gens envoyaient des gros troncs d’arbres pour prouver leur force. Le gars qui envoyait le bois le plus loin était le plus fort. d’ou l’expression. Un peu de culture, ça vous fait pas de mal. En parlant de culture, vous avez participé au concours ?
  • Faire foutre
    ça c’est quand tout le monde vous gave, il faut balancer le bras vers le haut la tête baissée, style édika, et dire «ééééh puis merde» ou alors «ééééh, ‘faire foutre». Ca marche bien aussi avec «fait chier, merde»
  • Fait chier merde
    à dire quand on est pas content, pour le signaler aux autres, à la même manière que «faire foutre».
  • Farigoulette
    herbe de Provence et marque de custom du Sud (Farigoulette connexion)
  • Foufoune
    diminutif de foufounette
  • Foufounette
    c’est bien connu, les femmes ont deux paires de lèvres, une pour dire des conneries, et l’autre pour se faire pardonner. c’est la foufounette. Attention, peut exploser sans prévenir.
  • Foune
    diminutif de foufoune. Synonyme de fouffe. Touffe aussi, on peut dire. Ce n’est pas sale.
  • Fuck
    version anglaise de «fait chier merde». c’est plus court. c’est le sens pratique des Anglais.
  • Gâcher
    autre forme pour dire qu’on est daisssu. Exemple, tu rentres en vrac à trois plombes du mat chez toi, il pleut et tu as perdu les clés de la maison. En plus ton portable est resté dans la voiture dont tu viens de claquer la porte avec les clés sur le contact, et t’as pas bien serré le frein à main et en bas de la pente c’est le commissariat. Eh ben là, t’es gâché.
  • Gaver
    un truc qui gave, c’est un truc qui fait chier. Un truc qui gave le steak, c’est qu’il fait vraiment très chier. Un mec qui te gave, tu l’envoie chier. Et quand un truc chie, ça te gave. (notez bien la poésie omniprésente sur ces pages)
  • Gentil le chien
    c’est pour dire au type qui veut vous péter la gueule de se calmer, mais c’est marrant, en général ça l’énerve encore plus.
  • Gérer
    ça c’est un mot vachement utilisé en ce moment, je sais pas pourquoi. «p’tain, j’ai pas bien géré la situasse là, Pig»
  • Gras
    mot en général repoussé par les filles et de plus en plus utilisé de nos jours pour dire «beaucoup». Exemple: ouaah, y’a gras de monde ici! Ou encore: p’tain, y’a gras de neige, on va se gaver! A utiliser avec beaucoup de précautions avec les filles: Par exemple, dire «Ouaaah, t’es gras bonne, touaaah!» c’est pas bien. Nan, vraiment pas.
  • Gros Pig
    version française de Big Porc, pour alterner dans les phrases.
  • Heu…douze
    ça c’est un truc à dire quand on ne sait pas quoi répondre à une question (ou qu’on a pas envie du tout). Style «dis moi Manu, tu pourrais me dire la racine cubique de la double intégrale de ln de x sur x en poiseuille par mètre cube, steuplait ?» et là, sans hésitation, tu réponds «heuuu, douze».
  • Heuuu…bleu
    pareil que «heuuu, douze», mais en couleur…(hummm,humour, donc..)
  • Heuuuu, désolé
    tout le monde connaît ça, c’est Denisot qui le dit quand il raconte une blague trop naze. A dire en baissant la tête.
  • Humour, donc
    ça c’est une manière délicate de chambre un type qui vient de raconter une blague trop naze. l’air très sérieux, tu sors «hmmmm, humour, donc…» et là le type, il va se cacher dans les chiottes pendant 2 heures.
  • I think it’s cool, Beavis
    expression Amerloque tirée du fameux dessin animé intellectuel «Beavis and Butt-head». Normalement, quand on dit ça à quelqu’un de très cultivé, il doit répondre «you’re fuckin’ right, Butt head». c’est juste une expression qui sert à exprimer le fait qu’on est bien dans une situation donnée. Exemple, le Mistral à soufflé toute la journée et les vagues étaient belles zé grosses. Vous étiez seul avec votre pote Alphonse sur le spot. Maintenant il fait nuit, vous venez de vous enfiler une pizza au jambon-champignons-fromage-mozza et une bonne bière, et vous êtes vautré dans le canapé devant culture Pub. Pamela vous fait la pipe du siècle. Là, et seulement là, vous pouvez nonchalamment tourner la tête vers votre pote Alphonse (à qui Andréa est en train de faire un monumental strip-tease) et lui dire : «well, I think it’s just something like cool, Beavis»
  • Il veut ma main dans la gueule, l’aut’ pignouf ?
    expression utilisée la plupart du temps par les filles, quand elles veulent signaler de manière délicate que vous les emmerdez bien grave avec votre drague à deux balles. s’utilise aussi avec «gros naze», «gland» ou tout autre terme agréable à entendre dans la bouche d’une fille (bien que «gland» est encore plus agréable à voir dans la b… bon d’accord). En fait, j’ai mis cette expression pass’keu j’en connais aucune autre qui commence par la lettre I. Aidez-moi, merde !
  • j’ai la gouache
    «je suis à donf», ou «j’ai la patate à faire peur à la pile alcaline» (Zebda). Ca veut dire qu’on est en pleine forme (from FredBike)
  • j’ai les boules
    contraire de «j’ai la gouache». En gros, c’est la merde.
  • j’en pète
    c’est «j’en suis malade», «j’en suis fou».
  • j’y connais autant en ………. qu’en gonzesses
    remplacez les petits points par ce que vous maîtrisez le moins dans la vie (les Maths, le vélo, la mécanique, l’info, la cuisine, etc…), et ça vous donne une expression rigolote pour dire que vous n’y comprenez rien en quelque chose (étant défini par défaut qu’on ne comprendra jamais rien aux filles. Cette expression est donc typiquement masculine)
  • Je sais pas là, il est encore trop tôt
    à l’origine, c’est Michel Blanc qui dit ça dans «grosse fatigue» quand les flics lui demandent s’il s’appelle bien Michel Blanc à 6 plombes du mat’. On peut dire ça quand on est très fatigué et qu’on vous pose une question très compliquée, style «chéri, est-ce que tu m’aimes ?»
  • Kapanga
    cri de guerre du groupe Argentin du même nom. Chanson phare de leur album «a 15 cm de la realidad», qui dure 17 secondes (la chanson, pas l’album). mais elle blaste à la toque.
  • Le pied dans le phare
    avec ma deuche mauve, le mistral dans le dos, en descente et le pied dans le phare, je tape le 120 chrono sans problèmes. j’ai pompé cette expression à Renaud dans sa chanson sur le Paris Dakar. Maintenant, Renaud est supporter de foot alcoolique, tout fout le camp je vous dis. Pour revenir à l’expression, ça veut tout simplement dire à donf.
  • Lopette
    tapette, pédale, pédé. j’ai rien contre, hein, du calme, mais par exemple, mon voyage en Argentine, c’était pas un truc de lopette. Je veux dire que c’était pas pour les tapettes, quoi. Enfin, c’est pas un truc de Pédé, c’est ça que je veux dire.
  • Maaaan !
    interjection très utilisée dans l’industrie du semi-conducteur, pour remplacer la virgule. Exemple: ouais maaan je sais maaan je vais le faire maaan. Attention, c’est vachement contagieux.
  • Mais lâche-moi, merde !
    pour exprimer le fait qu’on aimerait bien être tranquille un moment. Expression tirée du mythique «les bronzés font du ski». Ceux qui peuvent me dire QUI le dit et QUAND gagne un an d’abonnement à GBG Mag (Grave Beaux Gosses Magazine)…Et le gagnant eeeeeest ! : ANTONY !! Voici sa fulgurante réponse : Les Bronzés font du ski, scéne fondue Savoyarde ou Maurice fait un truc impayable, il met du fil. J.balasko lance « je te remerci bernard c’est vraiment une blague de crétin …» G.jugnot répond aprés s’être défendu une 1ére fois «Mais lâche moi merde «. Cordialement, Anthony «La bertiliste c’est bien «. Il me semble aussi que quand ils sont en galère et que Jugnot est suspendu à la corde et qu’il garde sa gourmette, il dit aussi «mais lache moi, merde». Va faloir que je le re-regarde…
  • Mégamix virgule huit
    exprime l’intensité du propos. Exemple : vous êtes en studio d’enregistrement et vous écoutez la dernière prise du bassiste, lors de laquelle il a grave chié. Vous dites : «moi ça me choque, mais alors mégamix virgule huit», ce qui veut dire en gros : ta prise est naze, faut tout refaire.
  • Même pas mal
    pour exprimer fièrement son insensibilité à la douleur. Exemple: vous venez de vous prendre la rèche du siècle en Snowboard (lancé pleine bourre dans les sapins, faute de carre, un sapin dans la gueule, un autre dans le dos, vous vous faites éjecter de la foret style boule de flipper). Vous vous relevez devant les potes cassés de rire, et pour couper court à toute remarque blessante, vous criez «même pas mal !», suivi de «le dernier en bas est un gros pédé», avant de vous élancer comme une bombe vers un bon vin chaud. Pensez à passer à l’hopital ensuite.
  • Même pas peur

    expression à hurler juste avant de s’élancer pleine bourre dans les sapins en snowboard. Si vous n’êtes pas sûr de votre coup ou de votre niveau en snow, aprenez l’expression précedente, on ne sait jamais…

    Mise en situation graphique de l’expression :

  • Merci beau cul
    prononcée assez vite, cette expression apporte la jouissance de pouvoir dire à une fille qu’elle a un cul superbe en public. Et en plus, on peut le dire à des gens qu’on connaît pas, et tout.
  • Mes couilles sur ton nez
    l’expression totale est en fait «et mes couilles sur ton nez, ça fait des lunettes ?», mais comme c’est long à dire on raccourci un peu. Ca veut dire va te faire mettre, en gros.
  • Mets l’braike à bras d’ton char
    «fout le frein à main de ta bagnole» en Québécois. Il sont fous ces gens.
  • Misère
    je me demande pourquoi c’est pas la première expression que j’ai mis sur ces pages, vu que je le dis 12 fois par jour. Alors on peut le dire souvent, du style, «ouffff, misère ! « quand on croise une Sbab (ajouter «quelle belle saison» si on est en été), ou alors «ah oui mais là, c’est un peu la misère ton truc, ça m’arrange pas», ou encore «misère, comme je suis défracté, là…», bref, on le mets dans toutes ses phrases et on constate que c’est très contagieux.
  • Nibards
    putain qué gros seins. Enormes mamelles. Bref, j’adore.
  • Nibe
    terme marseillais pour dire «rien». Ne pas confondre avec nibard.
  • Niffler
    synonyme de «gaver», mais ne s’emploie pas avec «le steak». Ex.: «il va nous niffler longtemps, lui ?» ou bien «oouuuuuh, ça m’a nifflé ce truc !»
  • Nique ta mère
    ce n’est pas sale, on peut en parler, c’est ton corps qui change…
  • Ohhh putain qu’elle est bonne, elle !
    à hurler devant des millions de gens en parlant de sa nouvelle chef de bureau. Idéal pour se faire virer quand on veut partir en voyage.
  • On s’en bat les couilles
    en clair, on s’en fout grave. y’a aussi «je m’en bat les couilles avec une pelle à tarte en argent»( © Guillaume Chardonneau), qui non seulement fait plus mal, mais en plus est plus long à prononcer, sans compter le prix exorbitant d’une pelle à tarte en argent. Cela dit, ça veut dire qu’on s’en fout vraiment grave.
  • p’tain
    diminutif de «putain», c’est plus court à écrire.
  • Pas compris
    à balancer d’un air vague et en regardant ailleurs quand quelqu’un vient de lancer une blague foireuse, incompréhensible ou trop longue. En général, on peut mettre devant un «heuuuuu» ou pire encore, un «hmmm, humour, donc !». Et là, le gars, il rentre chez sa mère.
  • Pas là, non
    à répondre à un type qui vous demande «tu m’aides pas, là ?»
  • Pass’keu
    adaptation de «parce que». c’est plus rapide à taper, et il faut bien que la langue Française évoluasse un peu, bordel.
  • Pédale
    voir Lopette
  • Perforer l’anus
    un truc qui perfore, c’est qu’il t’étonne, ou qu’il envoie le bois. Alors un truc qui te perfore un anus de Mammouth, c’est la folie. Vous remarquerez que c’est la même signification de «trouer le cul», mais avec 100 fois plus d’impact sur la population. Essayez lors de votre prochain repas chez la belle famille, vous verrez.
  • Pète-couilles
    c’est un mec, y fait chier. «pète burnes», aussi.
  • Péter
    y’a trop d’expressions avec ce mot, ça mérite plusieurs lignes…Mais sinon, péter tout court, c’est en rapport direct avec une perforation d’anus, ça fait parfois pas mal de bruit, et souvent ça daube grave (voir «avoir une flatulence»)
  • Péter la rondelle
    heuuu, là c’est pas pareil, c’est un truc du sexe et tout, ‘faut pas le dire aux filles, sinon on se fait exploser sa gueule, sauf si on crie «Blague» avant.
  • Péter les plombs
    je viens de le dire, suivez quoi, merde.
  • Péter sa mère
    un truc qui pète sa mère, c’est un truc qui envoie le bois over à donf. «ça pète sa mère, ce truc»
  • Péter un boulon
    boaaf, un boulon, un cable, c’est pareil.
  • Péter un cable
    partir en vrille, ou partir en live, bref, péter les plombs.
  • Pétole
    c’est quand y’a nibe de vent. Pétole moins douze, c’est carrément zéro noeud, comme pour le défiWind 2003.
  • Pignouf
    big porc version péjoratif
  • Prendre cher
    c’est exactement pareil que prendre gras, mais ça permet d’utiliser quasiment la même expression dans la même phase sans avoir l’air de se répéter…
  • Prendre gras
    ça, je l’utilise partout. «il a pris gras ton ficus» devant un tas de feuilles jaunes. «misère, il a pris gras le taboulé» pour dire qu’on s’est bouffé les 2 kilos de taboulé en dix minutes ou alors qu’on a justement oublié le plat de taboulé dans le frigo avant de partir 2 mois en vacances. Après, on peut dire aussi «putain, j’ai pris gras, là…» après s’être mangé un bon force douze dans la gueule en 6.8 ou après un bon vol en VTT.
  • Prendre un râteau
    jolie définition par Guillaume Chardenneau : «c’est quand on veut quelque chose et qu’on l’a pas, style une personne du sexe opposé.»
  • Prendre un vent
    c’est comme un râteau, mais sans les dents.(humour, donc)
  • Prendre un vol
    se planter grave en tout ce qui va vite, style VTT, planche, roller, booster ou accordéon. En règle générale, ça fait plus peur aux spectateurs qu’à vous, mais des fois ça fait mal. Surtout en accordéon.
  • Prout
    désigne un truc qui marche pas, ou qui n’est pas au top de la version ou qui est nul. Exemples : «ouais mais il est prout, ton truc, là» pour parler de l’ordinateur de son pote, «non, c’était prout» pour répondre à la question «il était bien le film ?», ou plus court, «non, prout…» pour la question «t’as passé un bon week-end ?». Bon, dès fois je passe des très bons week-ends hein, ‘faut pas croire…
  • Putain qué
    à placer devant un mot pour le mettre en valeur. Exemple, «y’a un putain qué vent, ça pète sa mère comme ça envoie le bois bien grave, strong P.». Ou «elle a des putain qué seins, total classe»